Ce colloque a visé à prendre la mesure des dynamiques naturo-culturelles complexes et inquiétantes, qui déstructurent l’habitabilité même de la planète, dans le but de promouvoir ce qu’elles engagent, en retour, comme renouvellement des cultures d’installations architecturales et urbaines. Comment initier un chemin vers autre chose ? Quoi apprendre de la rencontre avec ces aléas, de ce contexte à haut risque ?

Les quatre demi-journées de ce colloque international ont mis en dialogue la puissance d’intelligibilité de la philosophie et la capacité de concrétisation de l’architecture à partir des thématiques suivantes : Construire à partir de vulnérabilités partagées, Mettre en débat d’autres figures et récits de l’installation, Documenter les effondrements et préparer les refondations, Imaginer et partager des abris ouverts.

Il fut question au regard d’aléas plus intenses et plus fréquents, menaçants des territoires de plus en plus étendus, de mettre en discussion, pour les préciser, les potentiels d’action inédits de l’architecture comme les enjeux théoriques et les opportunités de rencontres qui en émergent. Réflexion collective entre architecture et philosophie, un déplacement des imaginaires et des savoir-faire pour survivre et vivre avec les risques.

À cette occasion, l’agence a présenté son ouvrage La Terre est une architecture.

Programme :
— Giorgia Aquilar, « Towards a Transductive Architecture : Becoming Metastable, Metastable Becomings »
— Michele Ugolini, Francesca Ripamonti, Stefania Varvaro, « Strategies for an urban sustainable scenario post-pandemic »
— TVK (David Malaud et Alexandre Bullier), « La Terre est une architecture : l’épopée des géants »
— Xavier Bonnaud, Éric Daniel-Lacombe et étudiants de la chaire « Nouvelles urbanités face aux risques naturels : des abris ouverts », Présentation de l’exposition préfigurative de « l’atlas des Abris Ouverts »