Lancé par la ville de Marseille, le projet Quartiers Libres met en commun les destins du futur pôle de la gare Saint-Charles et des quartiers de Saint-Charles – Belle de Mai. L’arrivée en 2030 d’une nouvelle gare souterraine est l’occasion d’une requalification globale de ces quartiers mis à l’écart du centre-ville par les infrastructures ferroviaires. Portant une réflexion croisée entre l’échelle stratégique des quartiers (140 ha) et l’échelle opérationnelle des casernes Saint-Charles à reconvertir (7 ha), le projet proposé s’appuie sur la méthode de la scénarisation, un processus qui considère l’épaisseur temporelle et spatiale d’un territoire afin d’opérer une transformation « pas à pas » de l’ensemble. La mutation de la gare Saint-Charles est l’occasion d’enclencher la réinsertion de ces quartiers au cœur de la métropole. Aujourd’hui, la gare tourne le dos aux quartiers Saint-Charles – Belle de Mai au profit d’une unique ouverture sur le centre-ville. Un travail sur les abords et les franchissements permet alors une reconnexion des quartiers alentours. Figure importante de l’insertion des populations nouvellement arrivées, les quartiers Saint-Charles – Belle de Mai doivent renforcer cette vocation par une ouverture plus forte à la ville. La situation topographique du site lui confère une position privilégiée. Elle permet aux futurs équipements de s’ouvrir sur la métropole marseillaise. Au cœur de ce dispositif urbain, le site des casernes constitue le point de convergence de ces problématiques. L’emblématique caserne du Muy accueillera les équipements nécessaires à cette reconversion : des équipements scolaires, culturels et sportifs, des commerces, de l’activité, des logements et une forêt. Tous contribueront à entremêler les vocations locales et métropolitaines des Quartiers Libres.
Plan directeur pour le quartier de la future gare métropolitaine Saint-Charles et des casernes de la Belle-de-Mai
Marseille (13), France
Casernes de la Belle de Mai : 7 ha / Gare Saint-Charles : 140 ha
Études en cours
TVK (architectes urbanistes co-mandataires), Güller-Güller (architectes urbanistes co-mandataires), Zakarian-Navalet (architecte), Alfred Peter (paysagiste), mrs (BET mobilité), Alphaville (programmation urbaine), Transsolar (BET environnement), tpf-i (BET TCE)
Robota
Alexandre Bullier (directeur de projet), Diane Gobillard (cheffe de projet), Léonard Cattoni, Vincent Hertenberger, Marion Vanel
Le projet s’appuie sur la méthode de la scénarisation