Construit pour relier deux rives en mutation, le pont Jean-Jacques Bosc n’a pas pour vocation unique de franchir les 500 mètres du lit de la Garonne ; il constitue l’épicentre d’un nouveau secteur, axé sur le fleuve.
La volonté d’intégrer le 5e pont de Bordeaux dans une stratégie de recomposition des rives a guidé la conception du projet. La nouvelle infrastructure permet de mettre en œuvre un système urbain d’ensemble, associant l’ouvrage d’art, ses raccordements, les espaces publics et les quartiers qui lui font face comme les éléments d’un même aménagement, fédérateur, vivant et global. Ce monument intégré devient le vecteur de continuités territoriales, rapprochant, de part et d’autre de la Garonne, les grands parcours structurant la métropole, selon des dessins et des modalités propres à chaque rive.
D’un côté, le dispositif planté crée une transition entre les immeubles et le fleuve. De l’autre côté, le traitement de l’avenue dirige l’attention vers les arrière-plans boisés. De jour comme de nuit, à l’échelle des quartiers, le nouveau franchissement et ses raccordements sont animés par un principe de résonance : ils concrétisent la dynamique du rapprochement qui anime Bordeaux Euratlantique.
Pont Jean-Jacques Bosc
Communauté urbaine de Bordeaux
Bordeaux, Bègles, Floirac (33), France
18 ha
500 m
Concours 2012
RFR (architectes ingénieurs mandataires), TVK (architectes urbanistes associés), Bureau Bas Smets (paysagiste), IOA (BET structure), Ingetec (BET infrastructure), Ouest Coordination (OPC), Speirs and Major (éclairagiste)
Luxigon
Loïc Cendrier (directeur de projet), David Enon